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Interview client
 
 
 
 
Thibaud Hug de Larauze
Co-fondateur et CEO de Back Market
 
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Back Market : ne plus nous donner aucune raison d’acheter du neuf !

Marketplace dédiée à l’économie circulaire appliquée à la Tech, Back Market s’attache à rendre les produits reconditionnés aussi fiables que désirables. Un entretien avec Thibaud Hug de Larauze, co-fondateur et CEO de Back Market, nous permet ici de revenir sur la mission de la première place de marché, récemment listée parmi les « top 100 next unicorns », qui donne aujourd’hui aux consommateurs l’accès à des milliers de produits électriques et électroniques remis à neuf par des professionnels contrôlés.

Reconditionner ne veut pas dire recycler
En effet, nous avons là deux mots pour deux concepts différents qui, souvent, ne sont pas utilisés à bon escient.
Comprendre la mission de Back Market c’est d’abord comprendre sa motivation : donner une seconde vie à des objets que l’obsolescence programmée aurait condamnés dès la conception, et ce en changeant les pièces d’usure notamment. Cette dernière opération étant la moins impactante écologiquement. C’est cela, en quelques mots, le reconditionnement.
Le recyclage, quant à lui, revient à démonter le produit et faire chauffer les matériaux pour recycler les métaux rares créant ainsi énormément d’émissions de carbone. Le recyclage devrait être le dernier recours ; le stade final d’un produit qu’on ne peut plus réparer et non la solution pour un objet encore viable dont on veut se débarrasser.

Offrir le choix du reconditionné et démocratiser l’économie circulaire
Aussi, les faits et chiffres ici ne mentent pas.
En 2019, 53,6 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques ont été produites à l'échelle mondiale en 2019. Soit une augmentation de 21% en seulement 5 ans [1]. Et, dans un monde où la fréquence de renouvellement de produits Tech accélère, la production de produits neufs crée 80 % de la production de CO2 quand on parle de numérique.
Faire le choix du reconditionné c’est donc faire le choix de diminuer la production de CO2.

Créée il y a presque 7 ans avec l’espoir « que ça va marcher », l’adhésion des consommateurs à la place de marché Back Market fut spontanée et immédiate. Lancée sans marketing, l’entreprise a fait de ce pari une réussite qui grandit au fil des succès, réconfortée dans sa stratégie.
Ses ambitions ? Structurer l’offre et la supply chain pour rassurer le consommateur qui se tourne encore une trop grande majorité du temps vers des produits neufs et renverser cette tendance en apportant services, garanties de qualité, et un maillage de partenaires reconnus et qualifiés toujours plus dense. 

Amener les constructeurs à plus de transparence et de partage pour que les softwares ne limitent plus le « nombre de vies possibles » du hardware. Grandir à l’international et élargir la gamme de produits électriques et électroniques reconditionnés proposés. Exemples de nouvelles venues cette année sur la marketplace : les consoles de jeux vidéo !

La recette du succès : fiabilité, simplicité des process et pouvoir d’achat
Comme le souligne Thibaud qui semble bien tous nous connaître « ce n’est pas parce que l’impact est bon que les gens vont acheter le produit ». Démocratiser l’achat de produits reconditionnés n’est donc pas chose aisée. 

Ainsi, guidée par la mission claire et ambitieuse de « ne plus donner de raison actuelle d’acheter du neuf » et face à des consommateurs toujours plus éveillés qui veulent acheter mieux et sans compromis sur le pouvoir d’achat, l’équipe Back Market concentre ses efforts sur la simplicité des process, la qualité et l’élargissement de l’offre de produits reconditionnés proposés avec notamment la présence de marques emblématiques telles que Dyson, Bosch, Devialet sur sa place de marché.
Autant d’atouts au cœur de l’expérience consommateur encourageant de nouveaux usages et la confiance envers un secteur encore trop méconnu.

Le sourcing des pièces : le nerf de la guerre
Dans le business du reconditionnement, la clé du succès pour une offre de qualité est l’accès aux pièces détachées : sans elles, point de salut ! Pilier de l’activité des partenaires, l’accès à des spare parts de qualité pour garantir des taux de panne aussi bas que ceux des produits neufs, alors que les fabricants et constructeurs n’ouvrent pas systématiquement les portes de leurs stocks, est un travail du quotidien dans lequel Back Market investit considérablement.
Au-delà des recrutements d’ingénieurs et de profils « Géo Trouvetou » de l’électronique capables de transformer nos équipements, l’accent est mis sur la captation de la matière première. Ainsi, la marque compte bien contourner les embûches semées par certains, grâce aussi à des investissements majeurs dans la plateforme de tradings permettant à chacun de revendre à un professionnel son produit en quelques clics et en apportant son soutien à la structuration de programmes de récupération de produits au-delà de la France et de l’Allemagne, où ils sont déjà bien rodés.

Mais ce n’est pas tout. Back Market a bien d’autres projets sur sa feuille de route avec l’accélération de la démocratisation du reconditionnement grâce au lancement de son application mobile et le développement à l’international au-delà des 13 pays où elle est déjà présente. La start-up en passe de devenir une licorne sera sur le chemin de tous les consommateurs qui veulent acheter en ligne, partout où l’usage de l’internet mobile est démocratisé, le smartphone une commodité et la régulation adaptée à la création de filières dédiées.

[1] source : le rapport Global E-Waste Monitor"

 
 
 
 
 

 
 
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